Enquête publique sur le PLUH - Plan Local d'Urbanisme et d'Habitat
en cours du 18 avril 2018 à 9h au 7 juin 2018 à 12h.
Dossier disponible en mairie, en cliquant ici sur dossier PLUH, ou sur le site de la Métropole.
Vous pouvez déposer vos contributions par internet en cliquant sur déposez vos contributions.
Les négociations sur les ZACs ont été entamées et ont duré près d’un an, pour revoir à la fois la programmation de logements sociaux (ramené à 20% sur les opérations), une baisse de la densification, qui a été relativement modeste pour ne pas pénaliser les finances de la ville (mais de 10% quand même), une meilleure intégration de trames paysagères, des espaces publics et aires de jeu, et pour finir, plus de places de parking.
En parallèle de ces négociations, j'ai présenté les ZACs, telles qu’elles avaient été définies, aux conseils de quartier, une première fois avant le projet, pour les entendre et savoir ce qu’attendait les habitants. Je suis retournée ensuite les renonctrer pour leur proposer ce que nous avions obtenu.
La négociation sur la ZAC de la Grappinière, la plus engagée en avril 2014, a consisté à réduire de 60 à 30 logements l’ilot qui va voir le jour en lieu et place de l’ancien centre commercial, avec un bel espace vert devant, pour apporter un espace public de qualité, et une belle entrée de quartier. Cet espace vert permet aussi de participer à la bio-diversité par sa participation à la trame verte qui permet de faire une continuité depuis la digue jusqu’à la Rize. L’ilot qui devait voir le jour en lieu et place de l’ancienne école maternelle est pour l’instant en stand-by; ce projet lorsqu'il se fera sera en accession à la propriété. Il participait au rééquilibrage du quartier, mais un projet est en cours de réflexion avec Grand Lyon Habitat sur une démolition plus au Sud du quartier. Il serait utile d’attendre de voir ce que que le bailleur propose... il reste que nous sommes là, sur un travail avec un projet à 20 ans !
Sur la ZAC Hôtel de Ville, il a fallu gérer la dépollution de la zone. En effet, deux transformateurs pyralène, issus de l’ancien centre commercial avaient été vandalisés, et le pyralène s’était répandu dans le sol. Les permis étaient posés et prêts à être signés quand nous avons été élu. J’ai fait tout stopper pour attendre les résultats de la première dépollution. Grand bien nous en a pris, puisque les études ont montré que le pyralène était toujours majoritairement là. Il nous aura fallu près d’un an et demi pour vérifier que la pollution n’avait pas migré, et tout dépolluer. Nous savons maintenant que la ZAC peut démarrer car tout est nettoyé et sans danger. L’élément majeur de la négociation sur la ZAC Hôtel de Ville concernait la forme des placettes de cette ZAC, qui avait été souhaitée plus ouverte, en forme de rectangle. Ce choix devait revenir aux Vaudais et j’ai demandé aux adjoints de quartier de faire une réunion et de solliciter l’avis des membres de tous les conseils de quartier. Ces derniers ont validé trois placettes qui se suivent, avec des fonctions différentes, comprenant une fontainerie et des espaces verts plus conséquents.
Toujours sur cette ZAC, nous avons pu créer "notre" trame verte en élargissant la rue Rabelais, et en ne faisant pas aboutir cette rue sur l'avenue Allende, pour éviter un traffic de délestage sur la/les places du centre ville. Nous avons ainsi crée un espace public supplémentaire devant la future crèche. J’ai initié des discussions pour réaliser une œuvre d’art par les élèves du lycée des Canuts, projet porté par le conseil de quartier. Deux parkings supplémentaires ont été intégrés sur cette ZAC, devant la future école Beauverie, associée à un espace vert qualitatif, et un autre sur l’ilot qui accueille actuellement le centre commercial Casino. Le grand parking actuel (à côté de l'Hôtel de Ville) est pour l’instant maintenu en attendant de savoir si les places de parking sont suffisantes pour répondre à la demande des nouveaux logements, et s’il n’est pas nécessaire de réaliser une école supplémentaire. Cette attente crée toutefois un déséquilibre sur la part de logements sociaux, car tous les logements engagés sont en grande partie des logements sociaux. Elle porte provisoirement à plus de 35% le taux de logements sociaux sur le quartier, qui en comporte déjà actuellement 50% (du fait de la ZAC Centre-Ville réalisé au début des années 2000). Ce pourcentage sera revu à la baisse si nous trouvons une solution satisfaisante pour répondre aux besoins en terme de stationnements. Les ilots restant à construire ramèneont alors le taux global de logements aidés à 21%.
Il reste un dernier point non tranché et piloté par le GPV qui doit voir la réalisation d’un projet d’environ 35 logements par l’AFL (L'Association Foncière Logement, un contributeur de l’ANRU). Ce programme était initialement positionné devant l’école Beauverie. Maintenir des stationnements à proximité de l’école et avoir un espace vert, ’a semblé plus pertinent que mettre une école sous les fenêtres des habitants de l’AFL. J’avais proposé de positionner ce projet à proximité du quartier des Barges Cachin, puisque le rôle de l’AFL est de ramener la mixité dans des quartiers en difficulté, mais le choix de Mme la Maire n’a pas été celui-ci. M Gomez a repris le dossier.
Pour la ZAC du Mas, rien n’avait été figé ni financièrement planifié avant notre élection il y a deux ans. Pour ne pas tout reprendre au départ, et perdre du temps, nous avons choisi de maintenir le plan masse, le choix de la Halle de marché initiale et la volumétrie des commerces du Mas. Le tracé d’un futur tramway était bien indiqué. Toutefois, il n’avait pas été validé par la moindre étude du Sytral (en dépit de ce que l'ancienne équipe avait indiqué). Mes collègues élus, appuyés par Mme la maire ont négocié pour obtenir au moins cette étude, et valider ainsi le tracé du futur tramway, même si le financement pour sa réalisation n’existe pas encore. En termes de mixité d’usage, la précédente municipalité n’avait prévu que du logement et la médiathèque. J’ai souhaité et proposé de réaliser un campus, dans le prolongement du campus du centre ville (composé de l’école d’architecture et école des travaux publics, complètement isolés). Ce campus avait pour moi du sens pour un quartier qui compte parmi le plus de jeunes sans diplômes. Il avait aussi du sens géographiquement, car il permettait de relier la Doua avec notre campus actuel. C’est ainsi que j’ai organisé une rencontre avec le président des universités de Lyon-Saint-Etienne. L’accueil de ma proposition a été très favorable, avec une volonté de plutôt développer un campus orienté BTS pro et licence pro, appuyé sur des entreprises partenaires. Cette demande allait tout à fait dans le sens initial de ce choix : donner un accès à la formation à nos jeunes. J’ai rencontré le directeur du lycée, tout à fait favorable à créer d’autres BTS. Le Président des universités m’avait assuré son soutien pour porter les licences pro par une université. Les deux directeurs ENTPE et ENSAL ont été heureux d’avoir un argument de plus pour un meilleur accès et décloisonner leur campus, puisqu’ils avaient en parallèle ce projet d’ouverture. Il m’a fallu convaincre Mme la Maire et mes collègues et l’idée a rapidement fait consensus. Dernièrement, l’école Boisard a aussi été approchée; elle aussi est intéressée; peu de Vaudais suivent les cours de cette école, située en zone industrielle; la raccorder à des transports accessibles et lui donner de la visibilité a du sens.
A date de ce début d'année 2016 il ne reste plus qu’à dimensionner la taille du campus, ainsi que la taille des entreprises à y adosser. Une étude est en cours sur ce dossier auprès des services de la métropole.
Au sud, je devais piloter quatre projets d’ensemble : le PAE TASE, dont le promoteur est BMI (réalisé à 75%), Gimenez (convention signée à notre arrivée), le PUP Karré (ilot Kaeser), et la ZAC Tase.
La priorité a été donnée au projet Gimenez. J’ai déjà fait un article sur le projet (en date du 1° février 2016), mais en substance :
* j’ai renégocié l’emprise au sol pour récupérer plus d’espaces verts, et apporter un environnement plus qualitatif,
* j’ai modifié la répartition de logements sociaux,
* j'ai discuté d’une intégration potentielle de commerces (boulangerie, pharmacie et pourquoi pas un cabinet médical),
* j'ai obtenu la baisse de la hauteur des bâtiments à R+2 à proximité des maisons de l’autre coté de la rue Dumas, avec un recul en plus.
Le PAE Tase est bien avancé; il y a eu toutefois deux points de blocage avec le promoteur (BMI):
* le nombre de places de parking sur l’ilot de la résidence hôtelière qui ne comportaient pas assez de stationnement par rapport aux obligations du PLUH. Nous avons refusé. Le projet a alors muté en un hôtel 3* qualitatif plutôt qu’une résidence hôtelière, et nous aurons donc un hôtel 3* de la chaine IBIS (IBIS rouge, haut de gamme).
* j’ai souhaité que le projet de reconstitution de Adoma ne se fasse pas sur le PAE. D’une part parce que la part de logements sociaux est importante sur l’ilot (28%, qui pourrrait alors être revu à la baisse), mais aussi parce qu’il y a déjà un foyer Adoma important juste de l’autre coté de rue sur Villeurbanne. Nous avons ainsi reporté l’autorisation à 2016, se donnant le temps de négocier avec Adoma pour trouver une alternative à nos engagements. Toutefois, Mme la maire tient à ce que ce projet soit maintenu, et a préféré acheter un bout de terrain pour faire un parc supplémentaire sur l’ilot Kaeser.
Nous avons eu aussi quelques difficultés sur des permis modificatifs avec BMI, qui dégradait les prestations pour que le projet soit financièrement équilibré. Il a fallu négocier âprement chaque modification. L’autre point délicat concernait la modification des permis initiaux pour réaliser plus de petits logements, et peu de grands logements. En effet, le turnover est plus important sur des petits logements, et pour qu’une résidence fonctionne bien, il faut limiter le turnover. C’est donc une relation de confiance qu’il est nécessaire de construire avec le promoteur, car en théorie, il peut faire ce qu’il veut, une fois le permis accordé, et c’est ce que je me suis attachée à éviter.
Le dernier point que nous avons mené avec BMI était de trouver un terrain d’entente avec la SCI La Soie, propriétaire de l’aile Est de l’usine Tase. Ces derniers avaient endommagé l’aile est lors de la démolition des sheds; ils sont en procès. J’ai servi de médiateur pour trouver un terrain d'entente afin que BMI participe à la rénovation, y compris peinture de l’aile Est. Malheureusement,les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente.
Enfin, pour que ce quartier puisse enfin être attractif, il fallait que l’esplanade Tase sorte de terre. Initialement, le projet devait s’enclencher en 2014, à notre arrivée, puisque les budgets étaient bouclés. Les tergiversations de l’élue aux travaux nous ont fait perdre le budget et j’ai du rentrer dans une phase de négociation avec la métropole. Des 7 Millions d’euros initiaux, nous sommes descendus à 3,5 M d’euros, pour finalement remonter à nos 7 Millions d’euros. Le choix d’attendre était finalement une bonne chose, car cela a permis de finaliser la façon dont nous voulions concerter avec les habitants, et c’est ce que qui vient de démarrer en Janvier 2016.
Concertation : quand nous sommes arrivés, la métropole avait pris conscience que les participations qu’elle avait fait sur le projet carré de soie avaient besoin de structurer. Ils avaient donc commencer à mettre en place une démarche appelée « Second souffle ». Il nous aura fallu une dizaine de réunions de travail pour définir comment nous voulions, Vaulx-en-Velin, travailler avec la métropole sur Carré de Soie. Nous avons acté notre volonté de présenter les projets aux habitants avant dépôt de PC, ce qui est assez rare pour une commune. Nous avons acté d’impliquer fortement les habitants et les usagers sur l’ésplanade tase. Il nous restait toutefois à définir la place du conseil de quartier dans cette démarche, pour ne pas qu’elle se sente lésée, et qu’elle ait toute sa place. Le choix proposé, qui a aussi besoin de vivre et pourra se corriger pour s’améliorer est que le conseil de quartier soit pilote de cette démarche et voit les projets en anticipation.
La concertation sur les usages a démarré. D’ici peu, nous aurons figé ensemble les usages retenus et nous allons choisir un maitre d’ouvrage pour la réalisation. Lorsque ce dernier sera retenu, une nouvelle phase de travail et de concertation se fera pour savoir ce qu’on y mettra, ensemble.
Kaeser : l’ilot Kaeser était déjà bien avancé lorsque nous sommes arrivés. Le permis était sur le point d’être posé lorsque l’architecte des bâtiments de France a donné un avis négatif à l’avant projet. Ce dernier souhaitait en effet maintenir la façade du site de Kaeser, car il trouvait intéressant de garder l’habillage de l’avenue Bataillon Carmagnole Liberté. Le promoteur Icade a dû revoir son projet. En parallèle, nous avons présenté le premier projet au conseil de quartier, qui a été assez négatif. De fait, il a été revu, retravaillé et une nouvelle fois présenté, avec la façade intégrée. J’ai aussi négocié avec le promoteur pour réduire la hauteur des locaux d’entreprise coté rue Moissonnier, car un des bâtiments est en R+3 et le batiment leur enlevait toute la lumière. J’ai aussi ramené le taux de logements sociaux à 23% au lieu des 50% initiaux. Le promoteur a accédé à cette demande. Le projet retravaillé a été présenté à nouveau en conseil de quartier. Il a rencontré moins d’opposition mais de nombreuses questions subsistaient sur Carré de Soie au global, sur la densité, sur le manque d’espaces verts criants, sur les problèmes de circulation et de stationnement, sur le souhait de garder l’immeuble Kaeser dans son intégralité ou en tout cas sur ses extrémités, et donc de mettre à sens unique la rue … Nous étions à l’été 2015. Le promoteur était au bout de ce qu’il pouvait négocier. Nous avons proposé de réduire la densité des ilots pour qu’ils soient au même niveau que l’usine, et récupérer une partie des espaces verts privés pour en faire un petit square public. Toutes ces demandes faisaient l’objet d’une contrepartie financière que la ville était prête à payer. La Métropole, consciente que les espaces verts manquaient, a proposé de réaliser tout de suite 800 m ² d’espaces verts supplémentaires dans le prolongement de la rue Moissonnier et de proposer aux habitants d’en définir les usages. Nous avons alors fait une réunion de concertation avec le conseil de quartier, qui a tout refusé en bloc. C’est alors que Mme la maire a souhaité, vu la tournure que prenait le projet Carré de Soie sur Vaulx, de racheter un quart du terrain et transformer une partie des locaux d’entreprise pour en faire un espace public pour 1.000.000 d'euros et non plus 280.000.
ZAC Tase : ce projet de 50.000.000 d'euors a été signé mais les financements pas actés, ni par la ville, ni par la métropole. Il fallait résoudre la délocalisation de l’ESAT, qui vient de refaire ses locaux, pour 7 M € et du centre de stockage du musée des pompiers (près de 200 anciens camions de pompier stockés). En sus, au nord de ce terrain se trouve un emplacement réservé pour un projet métropolitain. A l’origine, INTERPOL devait s’installer à cet endroit. Aujourd’hui, ce terrain est une des deux possibilités pour que l’ASVEL construise sa grande salle. Nous soutenons toujours de tout notre poids cette implantation de l'ASVEL. Si ce projet devait voir le jour chez nous, nous avons l’opportunité d’entièrement revoir la ZAC, pour ne plus nécessairement faire que du logement, mais des activités de loisir (bars, musée des pompiers…). La réponse se fera d’ici le mois de Juin.
Dernier acte à venir le 7 avril prochain....
Christine BERTIN - ex 3° adjointe en charge des opérations d'urbanisme des ZACs.
En avril 2014, à ma prise de fonction, je devais me charger de tout le dossier urbanisme. Notre maire souhaitant garder une vision (un contrôle?) du dossier dans un premier temps, elle a préféré ne me déléguer que la délégation sur les zones d’aménagement concerté (ZAC), nous laissant toutefois à Stéphane Gomez et à moi le suivi des dossiers. M Gomez avait toutefois la responsabilité des signatures sur tout l’urbanisme autre que les ZACs.
Le premier travail auquel j’ai participé a consisté à travailler sur la PPI (Planification Pluri Annuelle des Investissements) de la Métropole (ex Grand Lyon). Il nous a fallu lister et arbitrer les choix que nous devions faire en termes de projets de voirie et d'espaces publics. Nous avons ensuite "vendu" et négocié les priorités qui ont été actées ainsi :
ZAC du Mas du Taureau (Rénovation urbaine, Tramway T1, Corridor universitaire Doua-ENTPE…) et opérations connexes |
Désenclavement Cervelières Sauveteurs et Noirettes |
Ouverture du Campus ENSAL/ENTPE : |
Prolongement de la rue des Onchères et de la rue du Mail |
Réaménagement de la rue Audin et de la place de la Nation |
Requalification de la zone d'activité Est (ZI de la Rize) |
Traitement du raccordement au BUE |
Installation du haut débit |
Requalification de l'avenue K. Marx |
Requalification de la rue de la République, dans la traversée du Village |
Aménagement de l'esplanade Tase dans le cadre du PAE Tase |
Pendant plus d’un an, nous avons rencontré tous les promoteurs, revisitant tous les projets immobiliers un peu denses pour que ces derniers soient en adéquation avec notre projet APVV - PS (plus de mixité, plus de respect des identités de quartier, une ville où il fait bon vivre), en rééquilibrant chaque projet, pour y intégrer plus d’espaces verts, un équilibre comprenant 20% max. de logements sociaux pour atteindre nos objectifs de revenir à 50% au total sur la ville, et pour finir, de bien intégrer chaque projet dans son environnement.
J’ai souhaité sur toute la période où j’ai été en charge de ce dossier, présenter les projets de logements collectifs aux habitants, via les conseils de quartier et entendre leurs suggestions et propositions. Leurs demandes ont été à la base des négociations ensuite entamées avec les promoteurs. Pour les plus importants :
- Bouygues/av Salengro - plus de places de parking, de meilleurs espaces verts,
- SFHE, transformation de 100% logements sociaux en programme intégrant accession sociale, du PLS et PLUS : baisse des hauteurs pour s’intégrer avec les maisons à l’arrière,
- Kaufmann & Broad (rue de l'Egalité) a été revu pour rajouter près de 50 places de parking, une meilleure intégration dans le quartier, avec des toits à pente/tuile et une baisse de logements sociaux (passé de 38% à 26%, avec aussi du PLS, pratiquement inexistant sur la commune jusqu’à présent),
- Noaho chemin du Gabugy, avec baisse de plus de 30% de la densité, intégration paysagère (toit à pente), grosses maisons sur chemin du Gabugy. Le projet ne s’est finalement pas fait.
De nombreux autres projets ont été écartés, faute d’entente sur leur intégration dans le quartier, compromettant l’équilibre financier des promoteurs.
C’est ainsi que je me suis attachée à revoir les PC en cours d’obtention forte des informations et des orientations que nous portions en croisant avec les demandes des conseils de quartiers.
En parallèle, le constat était que la ville manquait de financements pour construire ses équipements publics (écoles, gymnases, crèches,...). Construire des logements allait amener plus de besoins en termes d’écoles, crèches ou gymnase. Seuls les ZACs ou PUP permettent à ce jour de faire financer pour partie ces équipements par les promoteurs. J’ai initié une démarche pour mettre en place une taxe d’aménagement majorée sur notre ville (nous ne touchons que 15% du montant actuel, le reste sert à réaliser les voiries et réseaux par la Métropole). Les services ont mené ce travail auprès de la Métropole pendant un an, pour aboutir à un refus politique de la part du président de la métropole : on ne pouvait pas faire un cas particulier sur Vaulx.... pourtant nous en aurions tellement besoin!!!
La deuxième chose que j’ai initié a été de sanctionner les infractions, ce qui était trop rarement fait jusqu’à présent. Ainsi, le service des contrôles des permis a été renforcé pour que la loi soit respectée. Des agents font des contrôles sur les permis, des barrières non conformes ou encore des travaux non déclarés. Si la régularisation n’est pas faite, le constat est alors envoyé au Tribunal. C’est un principe qui vaut pour tous et permet ainsi à chacun d’être l’égal de l’autre. Et que les vaudais sachent qu'à Vaulx les élus et l'administration font appliquer la loi française. Une nouveauté que j'espère voir perdurer.
Au global, ma mission à l’urbanisme était beaucoup plus vaste puisqu’il fallait penser la ville à vingt ans, et donc anticiper les futurs équipements publics et leurs emplacements (écoles, gymnases, équipements culturels et associatifs). Il fallait aussi réfléchir aux commerces à mettre sur chaque quartier, de façon à avoir des commerces de proximité et un ou plusieurs pôles commerciaux plus importants, comme le centre ville dans un juste équilibre pour que tous puissent vivre. C’est ainsi que nous avons validé et ajusté les commerces du centre-ville, du Mas, de la Grappinière et enfin, du centre commercial Carré de Soie. Ces choix ont été validés dans le cadre du Schéma de Développement Urbain Commercial (SDUC), lors de multiples réunions avec la métropole et les mairies voisine de l’est lyonnais. Le cas de la rue Henaff était particulièrement délicat car cette zone définie comme industrielle héberge de façon inappropriée des commerces, avec des loyers bien plus faibles, affaiblissant notre centre-ville. Il a été acté, lors du prochain PLU, de modifier la possibilité de mettre des commerces dans les zones industrielles.
Quant au choix de mettre un commerce alimentaire à Carré de Soie, il est né du fait qu’il fallait une "locomotive" pour le centre commercial, sous peine de le voir dépérir. La seule locomotive la plus intéressante était un commerce alimentaire. Toutefois, un trop gros hypermarché pénalisait le futur alimentaire du centre ville et celui de 7 chemins. D’autre part, Villeurbanne créait un petit alimentaire sur sa ZAC, à quelques centaines de mètres de là. Le choix était cornélien. Selon les spécialistes, si nous choisissions de mettre un alimentaire de moins de 3000 m², il n’aurait pas rempli son rôle de locomotive. Le dossier est aujourd’hui déposé sur la base de 4000 m². C’est donc les "7 chemins" et le centre-ville qui seront demain en difficulté, à moins que nous arrivions à convaincre les Vaudais de revenir consommer sur la ville, mais aussi de densifier !
En termes d’équipement scolaire, nous avons choisi de positionner très rapidement la nouvelle école du village le long de l'Avenue Marcel Cachin. Pour celle du Sud, des négociations ont été entreprises avec propriétaires des Sheds, situés à proximité de l’aile Est de l’usine Tase, pour préserver leur activité et leur racheter leur terrain qui leur sert de parking afin d’y implanter l’école Cartailhac. Les négociations à ce jour ne sont toujours pas finies. Elles sont pilotées par la Métropole. Deux autres écoles pourraient potentiellement voir le jour dans vingt ans, et les emplacements sont en cours de réflexion: l’une serait au centre ville, l’autre au sud.
J’ai proposé d’intégrer une salle de sport d’environ 200 m² au rez de chaussée du projet "Poste Habitat" dans la ZAC de l’Hôtel de Ville, et potentiellement le cinéma de quartier, actuellement situé aux amphis, peu accessible pour les Vaudais. Les investissements ne sont pas trouvés, mais leur réalisation technique est positionnée.
Il était aussi essentiel de penser à des parkings et des espaces verts. Le premier sujet est plus large, car il comprend une notion de déplacement urbain, du nombre de places de parking qu’on impose à chaque construction, les modes doux et le plan de circulation. Tous ces points sont développés dans le PDU (Plan de Déplacement Urbain). Il est à la charge de M. Gomez et doit être finalisé pour 2017.
Un gros travail a été mené sur les espaces verts, et plus largement la trame verte. En collaboration avec M Fischer, Adjoint en charge de l'Environnement, nous avons établi sur toute la ville un maillage pour réaliser des ""corridors écologiques", et laisser la nature apparaitre dans la ville. C’est ainsi que le centre ville, très minéral aujourd’hui, verra une large bande d’espaces vert de 5m de large se développer le long de la rue Rabelais, et finira par un petit parc public en face du lycée des Canuts, avec une aire de jeux. De la même façon, j’ai acté de maintenir la trame verte de la ZAC du Mas, et négocié son prolongement dans la Grappinière, en réduisant la densité des bâtiments pour y intégrer un petit parc qui se poursuit jusqu’au square Grégoire.
Au sud, là encore, les espaces verts sont très faibles. Le projet d’espace vert phare est l’esplanade Tase. La négociation a été longue pour récupérer les investissements initialement prévus, qui ont finalement été maintenus. J’ai supprimé la voirie potentielle de prolongement de la rue Moissonnier pour ne pas couper l’esplanade, et sauvegarder les Sheds. D’ailleurs, la rue Moissonnier prolongée va s’étoffer en espace vert aménagé à son débouché sur l’esplanade. Plus au sud, il a été acté que la future rue qui longe le cimetière et le projet Gimenez va avoir aussi un parc public, qui se prolongera dans le cadre d’une trame verte jusqu’à la route de Genas. Un autre petit parc public est envisagé à l’angle de la rue Salengro et de la rue Alexandre Dumas.
De la même façon, deux orientations d’aménagement sont validées pour donner la place à des espaces verts: l’un derrière la future école du Sud, et l’autre derrière l’école Anatole France au village avec un vrai corridor écologique qui aboutit jusqu’au parc Elsa Triolet.
A suivre le 31 mars....
Christine BERTIN - ex 3° adjointe en charge des opérations d'urbanisme des ZACs.
Comme j'ai pu le faire pour le Conseil de Quartier du Village (voir l'article du 24 février 2016), après 16 mois de fonctionnement du Conseil de Quartier de la Grappinière et du Petit Pont (du 10 septembre 2014 au 31 décembre 2015) il me parait utile de revenir sur cette période et de dresser un bilan reprenant les réussites, des dysfonctionnements et les actions à poursuivre.
1°) Organisation générale :
Le conseil de quartier (CdQ) du Village s’est mis en place le 10 septembre 2014 et a élu sa coprésidente (Gisèle Tribolet) le 16 octobre 2014.
Il a comporté en moyenne durant 16 mois de l’ordre d’une soixantaine de membres inscrits qui ont travaillé :
Les réunions se sont déroulées à la salle Jean Moulin, dans la cantine Wallon ou dans la salle commune de la résidence Alliade du Petit Pont.
Comme pour le conseil de quartier du Village, il m’est apparu évident et nécessaire d’assurer la logistique. Tout était à construire et pour ne pas perdre de temps en considération matérielle ou organisationnelle j’ai pris en charge, pour soulager les membres du CdQ, la réservation des salles, le matériel informatique et le vidéoprojecteur (matériels personnels), tous les comptes rendus (avec la participation de Gisèle et Maurice) et une bonne partie des convocations.
2°) Réussites dans les actions :
3°) Difficultés dans les actions :
4°) Actions débutées restant à poursuivre :
Stéphane BERTIN
Comme une énorme majorité de vaudais, Agir Pour Vaulx-en-Velin (APVV) dénonce le cumul des mandats. « Qui prétend faire deux choses à la fois ne fait bien ni l’une ni l’autre » dit le proverbe. Depuis une quinzaine de jours, notre ville souffre encore plus (après le cumul Maire-Députée) de cette habitude française. Notre Maire n’est plus là tout en étant encore présente et prépare son départ au ministère tout en assurant qu’elle reste ici.
Mais si nous nous trompions et si la nomination de notre première magistrate était une chance pour Vaulx ? Des dossiers précis vont nous permettre de voir cela très vite.
Au premier rang il y a la modification du périmètre de la Zone Franche Urbaine (ZFU). Depuis des années, certains quartiers pavillonnaires, dont l’emblématique chemin Maurice Ferréol, sont devenus le symbole de la dérive des ZFU et, aux dernières nouvelles, ni un conseiller municipal, ni un maire, ni un député, n’ont pu faire modifier un plan et corriger ainsi cette aberration ; seul un ministre peut changer les choses. Houra nous y sommes ! Le plan va pouvoir bouger.
La privatisation, l’agrandissement et l’accroissement du trafic de l’aéroport de Bron, vont pouvoir eux aussi être stoppés pour en finir avec les nuisances sonores qui croissent d’années en années. Ni notre maire, ni notre conseiller métropolitain en charge du dossier n’ont pu obtenir la moindre modification des projets. Le centralisme jacobin français fait que tout se décide à Paris par les ministres. Houra, l’aéroport de Bron ne sera ni vendu aux chinois ni aux qataris et le bruit des avions va vite diminuer !
Et le tramway du Mas du Taureau que l’Etat promettait en 1960 aux vaudais (à l’époque un métro !), lui aussi il va enfin pouvoir arriver. Plus besoin de monter un énième dossier, notre ministre de la Ville vaudaise, va pouvoir directement inscrire dans le tableau excel, les bons chiffres dans les bonnes cases avec les bons intitulés, et nous aurons tôt fait d’avoir un tramway tout neuf pour le bien de tant de vaudais.
Au final, plus besoin de quémander à chaque passage de ministre ou de préfet, le moindre subside. Notre premier adjoint va faire des économies. Notre Ministre va faire arriver de l’argent frais. Vaulx-en-Velin sera bientôt sauvé. Mais il ne faut pas que cela tarde trop car les vaudais attendent depuis 30 ans.
Christine BERTIN, Virginie COMTE, Marie-Emmanuelle SYRE, Stéphane-Louis BERTIN, Matthieu FISCHER, Yvan MARGUE.
www.apvv.fr
Suite à la réorganisation unilatérale de l’équipe municipale par Mme la Maire Hélène Geoffroy, l’ensemble des membres de l’Association « Agir Pour Vaulx-en-Velin » (APVV) s’est réuni vendredi 4 mars 2016, pour examiner la nouvelle situation politique vaudaise. Ils ont acté le fait de rester dans la majorité pour réaliser le projet pour lequel six personnes ont été élues, dans le respect des valeurs et de l’éthique de l’APVV.
Le Président de l’Association, Thierry Caillot, a rappelé en préambule les fondements de l’association APVV : une nouvelle solution politique en dehors des partis, la mise en place d’une vraie démocratie participative, et l’affirmation d’une éthique morale. Ainsi le partenariat du second tour avec le PS et le PRG s’est construit sur la base d’une action partagée et sur notre volonté de porter notre projet.
Les élus se sont ensuite exprimés sur la situation nouvelle issue du déconcertant conseil municipal du 4 février 2016, et ils ont pu échanger avec les participants de la réunion sur le fond du projet municipal. Il a été constaté :
Sur le volet organisationnel et de fonctionnement, tous ont acté qu’il importe aux composantes de la majorité (APVV-PS-PRG) de respecter le contrat établi avec les 17% de Vaudais qui nous ont fait confiance au premier tour des municipales de 2014. Le pacte de l’époque a pourtant été écorné par la volonté de Mme Geoffroy, dans un but purement politicien qui a, en tout état de cause, eu pour conséquence d’écarter ceux qui lui ont apporté 40% des voix pour son élection et semble finalement lui assurer une forme de tranquillité durant son exil national temporaire.
Le choix des élus de rester dans l’exécutif a fait l’objet d’une longue réflexion et tous les présents ont décidé de poursuivre dans ce sens tout en reconnaissant que cette situation pourrait évoluer avec le temps car nous restons assurés que les valeurs que nous portons (transparence, clarté, participation citoyenne, écoute) doivent être le moteur de toute action municipale. Nous serons ainsi très vigilants, être autres, sur :
L’ensemble des membres de l’APVV a décidé de se mobiliser aux cotés des élus, d’être ce lien indispensable avec les vaudais et d’être force de proposition pour une ville meilleure, au service de ses habitants.
Stéphane BERTIN Thierry CAILLOT
Président du Groupe des élus APVV Président d’APVV
Après 16 mois de fonctionnement du Conseil de Quartier du Village (du 4 septembre 2014 au 31 décembre 2015) il m'a paru utile de revenir sur cette période et de dresser un bilan reprenant les réussites, des dysfonctionnements et les actions à poursuivre.
1°) Organisation générale :
Le conseil de quartier (CdQ) du Village s’est mis en place le 4 septembre 2014 et a élu son bureau et son coprésident (Fabrice Blaudin de Thé) le 11 septembre 2014.
Il a comporté en moyenne durant 16 mois de l’ordre d’une centaine de membres inscrits qui ont travaillé :
Les réunions se sont déroulées aux salles du Bourg (étage ou RdC), dans la cantine Grandclément ou à l’espace Cachin.
Il m’est apparu évident et nécessaire d’assurer la logistique. Tout était à construire et pour ne pas perdre de temps en considération matérielle ou organisationnelle j’ai pris en charge, pour soulager les membres du CdQ, la réservation des salles, le matériel informatique et le vidéoprojecteur (matériels personnels), tous les comptes rendus (avec la participation de Sandrine et Fabrice) et une bonne partie des convocations.
2°) Réussites dans les actions :
3°) Difficultés dans les actions :
4°) Actions débutées restant à poursuivre :
Stéphane BERTIN